Category Archives: Alimentation

L’eau

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La plupart des gens ne voient aucun danger à boire l’eau du robinet, elle a bon goût, rien de désagréable, de plus elle coûte cher et acheter de l’eau en bouteille n’est pas un geste si simple…

« du poison dans l’eau du robinet »

HORS SERIE, france 3 télévision / reportage (2010)

Du chlore dans l’eau

Tence (Haute Loire)

Une rivière pour alimenter 3700 habitants. La rivière est saine et contient très peu de trace de pollution chimiques et agricoles mais lors des intempéries, l’eau se charge en boue et devient trouble. Même après avoir été filtrée et nettoyée, elle garde cette couleur légèrement jaune- orangée. Résultat: les habitants ne sont pas contents. Si vous observiez de l’eau jaunâtre couler du robinet, la buveriez-vous? Donc, l’eau subit une floculation au sulfate d’aluminium pour être plus limpide et satisfaire les consommateurs. Dans la station de captage à Tence, un bac contient 3200 litres de produit chimique ce qui convient pour 1 an. Si vous touchez cette substance avec votre doigt, il deviendra râpeux. Le sulfate d’aluminium est injecté dans l’eau à l’aide d’une pompe (dose approximative) pour capter les particules de boues en suspension. Chaque matin, la quantité d’aluminium est mesurée et vérifiée par un spécialiste. La limite de quantité fixée par l’UE est de 200 microgrammes par litre. Or, l’eau de la Tence dépasse parfois jusqu’à 4 x la norme. En 2009, un rapport sanitaire affirme que 6 fois sur 10, l’eau de distribution de la Tence est hors norme. Les principaux responsables ne sont pas conscients des dangers de l’aluminium pour l’organisme humain. Le maire de la commune ne s’inquiète pas car il est régulièrement rassuré par la DDASS.
Pourquoi la DDASS nie-t-elle les dangers de cette eau?
A Saint-Préjet d’Allier (autre village du département) les dépassements sont encore plus importants. En 2008, les habitants ont consommé une eau dépassant jusqu’à 11 X la norme en aluminium. Pour l’ingénieur sanitaire de la DDASS, ces chiffres ne sont pas alarmants.

David Ravel, représentant de la DDASS:
« La norme existe mais on peut la dépasser. La référence de qualité n’est pas considérée comme un risque sanitaire direct. »
C’est du non sens, ils jouent sur les mots.
Au dessus de 100 microgrammes par litre on double déjà le taux d’incidence de la maladie d’Alzheimer.
Or, certaines communes atteignent, en 2009, 2320 microgrammes par litre!
Après le tournage du ce reportage, la DDASS a modifié très légèrement son rapport sur la potabilité de l’eau. Leur objectif n’étant pas d’affoler les consommateurs.

Bordeau, 1998

Une équipe épidémiologique dirigée par Jean-François Dartreuse travaille sur la maladie d’Alzheimer. Ils découvrent que la teneur en aluminium de l’eau du robinet pourrait être un facteur de risque. L’étude est publiée à l’INSERM – institut de recherche qui dépend du Ministère de la santé. Ses conclusions sont formelles: une teneur en l’aluminium supérieure à 100 microgrammes par litre multiplierait de 50 % les risques de la maladie d’Alzheimer. En octobre 98, la nouvelles fait les gros titres des journaux.
Mais lorsque Jean-Francois Dartreuse passe à la télévision pour TF1, il change son discours et minimise les conclusions de son travail.
En fait, l’homme avait reçu un coup de fil de Bernard Couchner dans la journée, alors secrétaire d’état à la santé, l’obligeant à aller le soir même chez TF1 pour démentir ses propos concernant l ‘aluminium et il l’a fait car il ne voulait pas se priver de crédits pour ses recherches l’année suivante.

« Un chercheur n’a de compte a rendre qu’à sa conscience »

Deux ans plus tard, le minisère de la santé commande tout de même une étude auprès de l’AFSSA – organisme d’état qui veille a la sécurité alimentaire des français.
En 2003 voici son rapport:
16 millions des français boivent une eau traitée au sel d’aluminium, près de 4 millions boivent une eau qui dépasse la norme. Néanmoins, selon les experts de l’AFSSA, « il n’apparait pas nécessaire de fixer pour les eaux une référence de qualité inférieure à 200 microgrammes / L » . L’affaire est réglée.
La directrice de l’AFSSA, Marie Favrot à l’époque, ajoute que l’organisme ne recommandera rien en cas de dépassement de la limite, son rôle n’étant pas là.
EN 2009:
Montbelliard (26000 hab) est au dessus de la norme avec 213 microgrammes / L
St Chamond (35000 hab) 259 / L
ST Brieuc (46000) 910 / L
St Nazaire (71000) 460 / L
St Etienne (175 000 hab) 431/ L

Et pourtant il existe une solution pour rendre l’eau limpide et sans danger pour l’homme…

Etonnement c’est à Paris que la mairie a banni l’aluminium. La station de traitement de l’eau de la Seine utilise du chlorure ferrique pour clarifier l’eau. C’est le même coût et les techniques ne sont pas plus complexes, la seule différence est que le sel ferrique peut donner une petite couleur à l’eau. Comme quoi l’aspect esthétique pour le consommateur passe parfois avant tout et donc c’est dans un soucis purement marketing que les distributeurs d’eau continuent leur traitement au sel d’aluminium. Aussi pour passer au fer les industries de l’eau auraient dû changer toute leur installation et elles ne le souhaitaient pas.

Pesticides et Nitrates

Eure et Loire

Dans la Beauce, l’agriculture intensive a longtemps contaminé la terre, l’eau et l’air. C’est une région céréalière.
La Station de captage est entourée de champs à perte de vue, et donc l’eau contient des pesticides. On y retrouve même un pesticide interdit depuis 2003, l’atrazine, présent dans l’eau de distribution à un taux six fois supérieur à la norme!
Sur cinq communes de France dont l’eau contient un taux de nitrates et de pesticides supérieur à la norme, seule une informe ses habitants. En effet, le maire y distribue des bouteilles d’eau aux femmes enceintes ( 1 / jour) et aux nourrissons de moins de 10 kilos . Cela lui coute 265 euro par mois soit environ 3000 euros par an, bref pas grand chose.

Veolia est un géant de l’eau, malgré les 200 000 analyses de l’eau par an elle délivre à une dizaines de communes de l’eau non conforme et ce pour des raisons marketing et économique.

Le radon

Gaz hautement radioactif dégagé par les sols granitiques et présent dans l’eau potable. Ce gaz crée des lésions dans l’ADN et à force, des mutation cancérigènes.

Saint Silvestre (Haute Vienne)

A proximité de la station de captage, un spécialiste mesure une première fois le radon à 27 000 becquerels par mètre cube, la seconde fois à 255 000 becquerels par mètre cube, du jamais vu!
Manifestement, le radon n’a pas été mesuré / pris en compte par la Saure, autre géant de l’eau français.
2009, l’eau distribuée aux habitants contient une activité en radon d’environ 312 becquerels par litre. Cette eau aurait dû être interdite, mais elle ne l’est pas car la réglementation française fait l’impasse sur la radioactivité du radon.
A Saint Silvestre, l’analyse de la radioactivité de l’eau se fait seulement tous les 4 ans. Jusqu’en 2009, aucune analyse sur le radon n’a été communiquée à la mairie, or l’eau atteint parfois 1300 Becquerels/ litre. Selon le scientifique Bruno Chareyron, il suffit d’avoir 20 becquerels de radon par litre d’eau, pour être hors norme.

Les médicaments

Un cocktail de 3000 MOLÉCULES CIRCULENT DANS LES TUYAUX, des résidus médicamenteux. Ces molécules se caractérisent par une très grande diversité de structures chimiques, des milliers de micropulluants dont on ne trouve pas trace dans la liste européenne des limites de qualité.

Des pêcheurs travaillant pour la science près de Roueux observent les effets des résidus de médicaments sur les poissons. Christophe Minier, ecotoxicologue de l’université du Havre, étudie l’impact de cette pollution et s’intéresse particulièrement aux hormones féminines, comme la pilule contraceptive très présente dans la Seine. Il trouve des protéines femelles dans le plasma des poissons mâles, soit une féminisation du poisson mâle. Cette féminisation ne se voit pas à l’oeil nu, Christophe minier observe leur testicules au microscope. Il y voit le développement d’ovaires! On appelle ça des poissons intersexués.
Gardon, moules ou goujon sont en voie de disparition.

Le problème réside en grande partie à la sortie des eaux usées des hopitaux, car il n’y là aucun traitement, rien, pas même une passoire. L’eau usée c’est à dire les urines et les sels des malades qui véhiculent environ 3000 molécules (antidépresseurs/ anti douleurs/ laxatifs/etc…).
Même à la sortie des stations d’épuration l’eau contient toujours la trace des médicaments (70 à 80 % de ceux retrouvé à la sortie des hôpitaux) parce qu’elle n’ont pas été conçues pour ça. Et ensuite, le soucis c’est qu’on ne connait pas grand chose sur l’avenir de ces molécules dans l’environnement et leur impact sur l’organisme humain.

«  De nombreuses études, en France et à l’étranger, ont mis en evidence des résidus de medicaments dans les eaux usées, les eaux traitées, et dans l’eau potable. (…) Des effets de cette micropollution ont été observés sur certaines espèces aquatiques, notamment une féminisation des poissons mâles. »
Prescire, décembre 2012.

« 80% des rivières américaines testées contenaient des résidus d’hormones et d’antibiotiques »
US Geological Survey (USGS), 1999 -2000

En 2008, l’agence de presse AP conclut, après avoir rassemblé des centaines d’études et interrogé 230 officiels et scientifiques du pays, que 41 millions d’Américains boivent une eaux contenant, entre autres, des hormones, des antidépresseurs, des antibiotiques.

« Les stations d’épuration n’ont pas été conçues pour traiter les micropulluants (substances prioritaires ou émergentes présentes en très faibles concentrations) »
Cemagref (devenu Irstea), autorité publique.

UN EMPOISONNEMENT UNIVERSEL

Fabrice Nicolino, Comment les produits chimiques ont envahis la planète…

Notre corps contient 65% d’eau, celui d’un nourrisson 75%, un embryon de 3 jour 94% autant dire que l ‘eau est primordiale et qu’il est essentiel de savoir quelle eau nous buvons.
L’eau du robinet contient des milliers de polluants.
L’industrie de l’eau utilise du chlore pour blanchir, désinfecter et détruire la plupart des micro- organismes qui peuplent l’eau (virus/ bactérie).
Savez-vous que le chlore sert également à la fabrication d’armes mortelles comme les gaz de combat ? Mais comme il ne coûte pas cher, alors les industries de distribution de l’eau l’utilisent allègrement.
Aussi, le chlore réagit vivement au contact de la matière organique contenue dans l’eau et fabrique des sous produits chimiques dont nous ne savons à peu près rien parce qu’on ne les cherche pas. C’est trop coûteux. Chaque entreprise vise le maximum de profit et cherche par conséquent à réduire un maximum les coûts de productions. Les grosses industries sont pervertie par le pouvoir qu’elles exercent.
Parmis les sous produits chlorés ; des trihalométhanes (THM) et des acides haloacétiques (AHA° hautement toxiques pour l’homme, cancérigène certain). Ils apparaissent suite aux réactions chimiques, leur quantité est immesurable.
La France à limité la quantité de trihalométhanes à 100 microgrammes par litre -et cela n’a aucun sens car leur quantité continue de se multiplier après chaque analyse et qu’il existe des centaines d’autres polluants dans l’eau qui interagissent avec eux. Aussi, sachez que leur mesure n’est qu’ANNUELLE, donc fausse 364 X par an- et que le risque de développement d’un cancer de la vessie augmente significativement au dessus de 50 microgrammes par litre.
Les normes que fixent l’état sont laxistes vis à vis de la santé parce qu’ils doivent servir les plus puissants et la puissance c’est l’argent et l’influence. Croyez-vous qu’un état peut interdire la vente d’ un coca cola ou d’un paracétamol? Il n’est pas assez puissant, il n’a rien à dire, même informer les citoyens serait un crime qu’il payerait cher.

Le chlore génère par réaction chimique environ 600 sous-produits chimiques, le seul qu’on traque c’est le trihalométhane.

Ensuite se trouvent dans l’eau du robinet, tous les pesticides qu’un pays utilise. En France, il y en a une centaine mais on ne sait pas précisément.

Dossier de Greenpeace sur les pesticides   / http://www.greenpeace.org
http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article184

« Entreprises leaders du secteur : les Allemands Bayer Crop Science et BASF, les Américains Dow Agro-Science et Monsanto, et le Suisse Syngenta, qui a eux cinq représentent les trois quarts du marché des pesticides » / « 170 pesticides utilisés dans l’Union européenne et 327 utilisés dans le monde sont dangereux pour la santé humaine » / « Elle publie ensuite la liste des pesticides pour lesquels la toxicité ne peut être ni confirmée ni infirmée, faute d’information publique suffisante. Ce rapport, familièrement dénommé « Yellow list », n’indique certes pas de dangerosité avérée, mais témoigne du secret, prétendu industriel, qui règne sur les produits phytosanitaires. »

Cash investigation – Produits chimiques : nos enfants en danger / reportage (2015)

Chaque année, près de 100 000 tonnes de pesticides classés dangereux ou potentiellement dangereux sont utilisés en France.

Par jour, les enfants peuvent être exposé à 130 polluants chimiques. Nourriture/ air intérieur de la maison (meubles/ tapis) / eau / air extérieur. Et ce sont eux les plus vulnérables car leur leur corps et cerveau sont en développement. Les conséquences d’une longue/ chronique exposition aux pesticides et autres pollutions sont des malformations génitales, des cancers, l’autisme, l’asthme.
Notre société/ époque est accro aux pesticides comme à l’hygiène.

Le folpel, best-seller du géant allemand Bayer
L’atrazine interdite depuis 2003 et toujours présente dans l’eau du robinet est une molécule produite par Sygenta (Suisse)

Hawai est leur terrain de jeu favori, c’est dans ces champs que ces entreprises testent leurs nouveaux produits. Autour, les citoyens ont manifesté mais la représentante de Monsanto répond: « Est-ce que les citoyens ont le droit de réglementer notre secteur? – Nous pensons que non. »
Dans leur campagne publicitaire, Monsento déclare que les pesticides assurent un bon repas pour bébé.
Pour la firme Dow ce serait la fin de la faim dan le monde, une solution miracle!

Pour revenir à l’eau…

La norme autorisée pour les pesticides dans l’eau est de 0,5 microgramme par litre. Mais, ils ne cherchent pas tous les pesticides, ils n’ont ciblé que 14 familles, ils ont fait une hiérarchisation. Le reste des pesticide, il y en a des centaines, n’est pas quantifiable, pas limité.

Les milliards de gestes quotidiens

Rajoutez aux Chlore, aux sous-produits chlorés, aux pesticides et aux résidus médicamenteux, les milliards de gestes inconscients ou criminels que nous effectuons tous les jours.
Le reste de peinture acrylique que nous versons dans la baignoire, le triclosan présent dans tant de produits cosmétiques et savons, les perturbateurs endocrinien partant 5 foix par jour environ dans les lavabos, plus le bitume cancérigène s’émiettant peu à peu sur le macadam, les tampons des femmes jetés dans les toilettes, les produits toxiques d’entretiens dans les wc, etc….

L’eau n’est plus de l’eau!

C’est un produit industriel toxique.

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Le Soir mardi 21 avril 2015

Demain, la Terre

Quels sont les enjeux qui se cachent derrière nos assiettes?

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Entretient avec Pr Dominique Belpomme, cancérologue et Professeur à l’université de Paris-Descartes. Initiateur de l’Appel de Paris sur les dangers sanitaires de la pollution chimique,

il est désormais président de l’Institut de recherche européen sur le cancer et l’environnement (ECERI)

Propos receuillis par Laetitia Theunis

Laetitia Theunis : 1 homme sur 3 et 1 femme sur 4 seront confrontés au cancer au cours de leur vie. Comment l’expliquez-vous?

Dominique Belpomme:

«  Ma thèse est qu’une grande partie des cancers sont liés à la pollution chimique, physique et biologique. La pollution est invisible et multiforme. Par l’alimentation, on consomme de façon chronique de petites doses de contaminants cancérogènes, comme les pesticides mais également des additifs alimentaires. Pour colorer les aliments, certaines substances officielles, autorisées par l’UE, sont mutagènes et donc cancérogènes. D’autres sont neurologiques. Quand on donne une tranche de jambon bien rose à son enfant, on lui donne donc des colorants toxiques dès son plus jeune âge. Il y a également les conservateurs, des nitrites hautement cancérogènes et mutagènes. Le poison est mis artificiellement dans l’aliment. Plus que le déséquilibre alimentaire, ce sont les produits toxiques – présents à faibles doses mais consommés de façon chronique- que l’on trouve dans notre assiette à notre insu qui sont la cause d’un grand nombre de cancers. »

L. T: Ne dit-on pas que manger des fruits et légumes protège du cancer?

D. B: «  C’est le discours de l’OMS. Mais une étude européenne prospective a démontré que les gens qui mangeaient beaucoup de fruits et légumes et peu de graisses animales faisaient pratiquement autant de cancers que les autres. Et cela se vérifie chez les végétariens: ins font autant de cancers que les omnivores. En mangeant équilibré, vous éviterez peut-être le surpoids et les maladies cardiovasculaires, mais ce n’est pas ça qui va vous protéger du cancer. »

L.T: Vous montrez que la susceptibilité au cancer induite par les pesticides se transmet sur plusieurs générations. Pouvez-vous l’expliquer?

D.B: « Les pesticides accumulés dans les tissus graisseux de la femme enceinte vont s’en libérer au cours de la grossesse pour passer la barrière placentaire et contaminer le foetus. cette contamination foetale favorise l’apparition d’un cancer durant l’enfance ou crée une susceptibilité au cancer qui apparaitra plus tard dans la vie. (…) Nous avons calculé que cette propagation de susceptibilité au cancer se faisait sur au moins 4 générations. Cela montre que les effets délétères de la pollution, par ailleurs irréversibles, sont bien plus important que ce qu’on pensait. De plus les pesticides sont également une des causes de la maladie d’Alzheimer, de l’autisme, de l’hypofécondité (très forte paris les agriculteurs), de l’obésité et du diabète de type 2. Sur le plan biologique, la situation est excessivement grave. »

L.T: Individuellemnt, que faire?

D. B : «  Le seul rempart aux effets délétères des pesticides et des additifs alimentaires, c’est manger bio. Ces aliments sont exempts de pesticides – sauf contamination accidentelle- et ne contiennent pas d’additifs alimentaires. En outre, ils sont 3X plus riches en antioxydants que des produits non bio. Les femmes et les enfants d’abord! »

L.T : Que peut faire la femme enceinte?

D.B: « Il faut préparer sa grossesse. C’est-à-dire manger bio avant, pendant et après l’accouchement. En effet, les pesticides sont lipophiles. Ils s’accumulent dans les tissus graisseux, mais aussi dans le lait maternel. »

DH, vendredi 12 juin 2015

courgette jaune, permaculture

Le bio : preuve que le consommateur est en demande

Le secteur se développe très fortement
En Wallonie, se trouvent 79% des producteurs biologiques
Depuis 2008, le nombre d’exploitation bio y a quasiment doublé
et de 2014 à 2015, 92 producteurs ont choisi de rejoindre la filière!

En effet, le bio séduit pour qui est soucieux et désireux de consommer une nourriture plus saine.
On compte en nombre les familles avec des enfants.
Les boutiques spécialisées sont de plus en plus nombreuses avec une part de marché de 30,7 % ( contre 45,3% pour les supermarchés type Carrefour, etc)

Les produits bio les plus consommés sont les légumes, suivis des fruits, des produits laitiers et du pain.

par Vincent Schmidt pour la DH

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Se nourrir: un acte politique

Le Soir, mercredi 8 avril 2015

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Chez Jacob, Espagne

 

 

 

 

 

 

 

«  Il faut informer les consommateurs, leur faire comprendre qu’un grand nombre de problèmes de santé, d’environnement, de climat sont liés au modèle actuel d’agriculture intensive. Se nourrir est un acte écologique et politique. Celui qui mange dans un fast-food doit savoir qu’il soutient une agriculture qui dégrade le sol, réchauffe la planète et rend malade. Celui qui mange des produits provenant d’une petite ferme bio ou écologique refroidit la planète, soutient l’économie, respecte la biodiversité et se garantit une diversité une diversité de la flore intestinale bien meilleure. Le jour où les gens sauront cela, la pression pour changer le système sera énorme. »

 

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La taxe Nutella

La taxe Nutella ou le début d’une polémique sur l’huile de palme. L’huile de palme est-elle mauvaise pour la santé ? La France a-t-elle raison de vouloir appliquer une taxe sur les aliments qui contiennent de  l’huile de palme ?

Vous trouverez ci-dessous une explication extraite de Wikipédia qui résume bien la problématique liée à la consommation de l’huile de palme.

Lien sur un article « la taxe Nutella » provenant du site www.rtbf.be

Définition Wikipédia
« L’huile de palme, extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile (Elaeis guineensis), est l’huile végétale la plus consommée au monde (25 %)1 (42 millions de tonnes sur douze mois en 2008-2009 selon l’USDA). Ingrédient traditionnel des cuisines d’Afrique, d’Amérique du Sud ou d’Asie, elle est désormais surtout utilisée par l’industrie : 80 % dans l’agroalimentaire, 19 % pour les cosmétiques et 1 % pour les agrocarburants1. La moitié des aliments transformés en contiennent, car elle leur confère du moelleux et facilite leur conservation1. Mais l’huile de palme est surtout préférée pour son faible coût de production. Le rendement à l’hectare du palmier à huile est en effet dix fois plus élevé que celui du soja1. 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d’huile2.

L’huile de palme brute est le produit végétal le plus riche en bêta-carotène, ce qui lui donne une teinte jaune orangé à rouge selon sa concentration en caroténoïdes. La cuisson détruit ces molécules : elle devient blanche après avoir bouilli plusieurs minutes. Sa richesse en acides gras saturés la rend semi-solide à température ambiante, son point de fusion se situe entre 35 °C et 42 °C.

On observe une forte croissance de la consommation mondiale qui pourrait atteindre 40 millions de tonnes en 2020, contre 22,5 millions de tonnes en 20101. Cette explosion de la demande constitue une réelle menace pour les forêts de la zone intertropicale1. Les cultures d’huile de palme telles qu’elles sont pratiquées actuellement pour la majeure partie sont les cultures ayant le plus d’impact négatif social et environnemental au monde avec le soja3. En raison de sa haute teneur en acides gras saturés après cuisson, cette huile massivement utilisée par l’industrie agro-alimentaire est aussi fortement suspectée de favoriser les troubles cardio-vasculaires chez les populations occidentales. »

La pollution des aliments

La qualité de nos aliments conditionne notre état de santé. Notre environnement naturel, équilibré depuis la nuit des temps, subit, depuis un siècle, une pollution chimique et radioactive dont nous avons pris conscience tardivement. Or l’alimentation dite moderne contient de plus en plus de substances chimiques indésirable pour la santé, le plus souvent à l’insu du consommateur.

Je vous propose de faire un rapide état des lieux.

Les polluants, surtout les Polluants Organiques Persistants appelés aussi “ POP”, posent de réels problèmes pour la santé à l’échelle planétaire. Quelle que soit leur lieu d’émission, ils migrent dans l’atmosphère, se déposent partout et atterrissent fatalement dans nos assiettes.

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Les additifs alimentaires

En Belgique, on estime que 4 à 5 % des enfants présentent une allergie alimentaire.
Dermatite atopiques et eczémas représentent souvent les premiers signes d’une allergie.
Plus de 500 additifs sont autorisés (sur 3500 ?), bon nombre sont considérés comme néfastes pour la santé, pas facile de faire la différence entre ceux que l’on peut consommer en toute sécurité et ceux que l’on devrait éviter.
Pire encore, les arômes artificiels, pour lesquels il n’y a pas de réels contrôles scientifiques et sanitaires, n’étant pas encadrés par une législation précise; à l’instar des additifs, sont capables d’entraîner une véritable psycho-dépendance et pourraient présenter une piste intéressante dans la lutte contre l’obésité. Encore faut il pouvoir les dépister, ce qui n’est pas une mince affaire. Les industries agro-alimentaires redoublent de stratégies afin de nous faire consommer toujours plus.

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