L’indoor pollution: impact sur la santé

Nous passons beaucoup de temps à l’intérieur des bâtiments
(environ 80 %)                entre le domicile,            l’école                                      ou le bureau.

Or ces milieux sont chargés de polluants et les bâtiments sont de plus en plus isolés sur le plan thermique, ce qui ne permet pas les échanges d’air entre l’intérieur et l’extérieur.
Par ailleurs,les systèmes de communications et technologies sans fil génèrent un brouillard d’ondes invisibles, ont les appelle les « électrosmog » (téléphonie mobile, wifi, téléphone fixe sans fil, bluetooth, TNT)

Le wifi est activé dans plus de 70% des foyers, souvent à l’insu de son occupant car il est programmé par défaut par les opérateurs lors de la livraison de la box,
il est également disponible dans de nombreux lieux publics.
En Angleterre, en Allemagne et en Autriche, les autorités l’ont interdit dans les écoles.

La particularité de ces ondes est qu’elles agissent sans que nous puissions nous en douter puisqu’elles sont inodores, inaudibles, et invisibles pour la majorité d’entre nous.
Sauf pour ceux qui en ont développé la pathologie, les électrosensibles.

Les polluants généralement retrouvés dans l’air intérieur des bâtiments sont responsables d’effets nocifs.
La présence de ces substances chimiques est une des causes de l’augmentation importante des allergies, surtout chez les enfants.
Elles peuvent également contribuer à provoquer des irritations de la peau, du nez, de la gorge, des yeux ou sont la cause d’eczéma, d’asthme, de troubles de l’équilibre ou de l’appareil digestif. Certaines peuvent porter atteinte à la fertilité ou au fœtus. D’autres encore sont cancérigènes.

Le 6 mai 2011, une résolution du conseil de l’Europe est adoptée pour mettre en garde les différents pays de l’Union européenne sur le « danger potentiel des champs électromagnétiques et leurs effets sur l’environnement »

Voici le lien vers le rapport

En voici un extrait:

« Tout le monde est aujourd’hui exposé à des degrés divers à des champs électromagnétiques dont les niveaux vont continuer
d’augmenter avec les progrès de la technologie. »

« Le téléphone portable est maintenant répandu dans le monde entier. La technologie sans fil repose sur un réseau dense d’antennes fixes ou stations de base qui relaient l’information sous forme de signaux radiofréquence. Il y a plus de 1,4 million de stations de base dans le monde et leur nombre augmente sensiblement avec l’introduction des technologies de troisième génération »

« (…) le coût économique et humain de l’inaction pourrait être très élevé si les avertissements précoces sont négligés. »
« (…) l’absence de réaction face aux risques environnementaux et sanitaires connus ou émergents et les retards quasi-systématiques dans l’adoption et l’application de mesures de prévention
efficaces (…) »

Il y a cependant une incertitude quant aux concentrations ou aux périodes d’exposition nécessaires pour induire des problèmes de santé spécifiques. Les personnes réagissent d’une manière différente à l’exposition aux polluants de l’air intérieur des bâtiments en fonction de leur âge, sexe, maladies.

Quelles sont les substances nocives à l’intérieur des maisons ?

Les COV (composés organiques volatils) : isolants, revêtements plastiques, moquettes (surtout synthétiques), dalles d’isolation synthétiques, papiers peints, tissus, peintures, vernis, déodorants et détergents.

Ces produits chimiques instables émettent des vapeurs à température ambiante. Ces émanation peuvent durer des mois, voir des année. À l’exception du verre, la plupart des matériaux (même ceux n’en contenant pas) peuvent capter les COV et les réémettre ensuite dans l’air intérieur.

Solution : Eviter les meubles en plastique ou autres dérivés, privilégier la pierre, le verre, le bois. Les tissus 100% coton.
La peinture à l’argile ou à la chaux. Le parquet peut être traité à l’huile plutôt qu’au vernis.

Le formaldéhyde (gaz incolore et inflammable, dérivé du formol): utilisé dans les solutions servant de désinfectants, insecticides, fongicides et désodorisants, également dans les matériaux de construction, les peintures, les textiles, les produits antiseptiques, les cosmétiques, les produits de nettoyage … On le retrouve également dans la fumée de tabac.

A de faibles concentrations, il peut provoquer irritations et inflammations des yeux (larmoiements, démangeaisons) & des voies respiratoires (nez, gorge, poumons). Une exposition chronique peut se traduire sous forme de conjonctive, rhinite, pharyngite, sinusite, bronchite, toux chronique, saignements des muqueuses et être à l’origine de crises d’asthme.

Solution: Les diffuseurs d’huiles essentielles bio sont des désodorisants efficaces ( à utiliser de préférence le soir). Aérer régulièrement, surtout la nuit.
Les téléphones sans fil de type DECT
les interphones pour la surveillance des bébés et tous ces
autres appareils domestiques qui émettent continuellement des
ondes pulsées sont les premières sources de pollution en haute
fréquence dans les habitations, d’autant que l’ensemble de ces
appareils restent en permanence en veille.

Solution: Utilisez plutôt un téléphones filaire qui est sans effet nocif pour des communications excédant 6 minutes. A défaut, préférer un modèle qui coupe l’émission de sa base lorsque vous raccrochez : FULLECO, MAXI ECO.
Vous pouvez également réduire l’effet nocif par l’usage de pastilles adhésives adaptées (ex: Neutralizer).
Les téléphones portables : Tous les mobiles émettent des ondes pour fonctionner pour 4 usages principaux: téléphone, envoi de SMS/MMS, envoi et réception des données via internet (email, mises à jour, GPS dont les cartes sont « en ligne »), transmission de données WIFI et BLUETOOTH.

Toutes ses émissions, notamment les basses fréquences pulsées de la 2G sont néfastes pour la santé et il est indispensable de faire baisser les niveaux de rayonnement.

Solution: L’abstinence, ne l’utilisez qu’en cas d’urgence ou pour des appels courts. Préférez un modèle de téléphone simple avec le moins de réglages et d’options possibles. Protégez vous avec des pastilles pour téléphone portable de type Neutralizer ou encore des protections personnelles type EARTHCALM ou à base de Shungite.
Ne portez pas votre téléphone à hauteur ou contre le coeur, hanches ou près des parties génitales. Utilisez le haut parleur.
Evitez de téléphoner en voiture ou dans les transports en communs, et choisissez le mode avion. La nuit, ne conservez jamais un téléphone mobile allumé ou en recharge à moins de 1m de votre tête. Privilégiez les modèles 3G ( 28X moins de puissance émise)

Les moisissures (champignons microscopiques): se développent sur des milieux non vivants & prospèrent sur un grand nombre de substances organiques (bois, papier, cuir, tissus, murs, terreaux des plantes), dans des endroits humides, chauds, mal ventilés et sombres.

D’autre part, l’humidité entraine l’apparition de pathologies allergiques diverses: conjonctivite, dermatite, rhinite, trachéite, bronchite allergique, crise d’asthme, alvéolite allergique. Trop importante, elle accroît les émissions des COV (dont le formaldéhyde), multiplie les fibres en suspension & offre un milieu favorable aux virus et bactéries.

Les acariens (puissants allergènes): se développent vite
et abondemment dans les milieux chauds ( 24°) et humides (75%),   &                dans les matelas: dans 20% des cas, on y retrouve une présence élevée et dans 9% une présence à risque majeur. En effet, ce sont des milieux souvent humides (transpiration) et chauds où l’on retrouve des fragments de peaux dont ils se nourrissent. Il est fortement déconseillé de traiter tous les matelas par des produits chimiques qui sont sources d’autres pollutions. De plus, ces produits chimiques tuent les acariens, mais ne dénaturent pas les allergènes responsables des problèmes respiratoires.
Solution: Evitez une présence prolongée dans des milieux à fort taux d’humidité. Veillez à garder une bonne température chez vous ( pas trop chaud ) La nuit, ouvrez la fenêtre, le matin, laissez respirer votre lit ( les draps).

Le monoxyde de carbone (gaz incolore, inodore, insipide):
Les sources peuvent être un chauffe-eau mal branché, le mauvais
tirage d’un poêle ou d’un chauffage au gaz, une ventilation
défectueuse… Un danger surtout présent dans les logements
modestes et mal ventilés, à l’équipement ancien.

Le CO inhalé se lie facilement et rapidement à l’hémoglobine, préférentiellement (200 fois plus que l’oxygène) pour former un composé appelé carboxyhémoglobine (HbCO). Il en résulte, une réduction de la capacité de transport d’oxygène dans l’organisme et l’asphyxie du système cellulaire. Le pourcentage de carboxyhémoglobine formé dépend du taux initial de carboxyhémoglobine (plus élevé chez les fumeurs), de la concentration du CO dans l’air inspiré mais aussi de la durée d’exposition.
Pour les personnes exposées chroniquement à de faibles concentrations de CO la symptomatologie est souvent peu spécifique: mal de tête, vertige, fatigue mal définie, troubles digestifs (lourdeur d’estomac, nausée…), difficulté de concentration.

Solution: Les SAMI ou ambulances vertes se sont développées depuis une dizaine d’années en Wallonie et à Bruxelles (CRIPI), ils interviennent gratuitement et analysent le taux de pollution chez vous.

Les fours micro-ondes: ils fuient systématiquement après quelques mois d’utilisation et génèrent des pollutions magnétiques importantes, en plus des pollutions hautes fréquences déjà conséquentes. Du point de vue de la qualité nutritionnelle, il devraient être évité un maximum, notamment dans le cas du chauffage des biberons, car les aliments sont totalement dévitalisés après un passage au four micro-ondes.

Solution: Evitez l’utilisation d’un four micro-ondes. En cas d’utilisation tenez vous au moins à 1m50 de distance et ne consommez la nourriture ou le liquide que 2 minutes plus tard.
Le sommeil
En matière d’hygiène électromagnétique, la chambre devrait être appréhendée comme un lieu paisible de repos et de régénération. Nous passons près d’un tiers de notre existence dans la chambre à coucher et devrions par conséquent préserver cette pièce des perturbations de toutes sortes.

Solution: Utilisez le moins possible d’électronique dans la chambre (TV, Ordinateur, Hifi, téléphone) et au minimum les éloigner d’un mètre du lit.
Privilégiez un radioréveil plutôt que votre téléphone portable et de préférence un modèle mécanique ou à piles.
Ouvrez les fenêtres la nuit.

Mise à la terre, la révolution du Earthing

Mettez-vous à la terre!

La condition naturelle d’un être vivant est d’être en relation permanente et conductrice avec la surface de la terre.

Pr. Charles Laville, 1928 : «  le bon équilibre et la santé des tissus organiques passent par la conservation de l’électro-négativité du sang »

Malheureusement, l’invention des polymères (caoutchouc, colle, matières plastiques, fibres animales et végétales, etc…) a boulversé notre lien avec la Terre et plongé l’humanité dans une relation « hors-sol ». En effet, les semelles de chaussures, les revêtements intérieurs tels que la moquette ou le lino agissent comme des isolants électriques, et nous coupent de la relation bioélectrique que nous entretenions depuis toujours avec la Terre.
Or, la surface de la terre est un réservoir inépuisable d’ions négatifs, ces particules élémentaires sont aussi essentielles à notre santé que l’air, l’eau et le soleil.

Marcher pieds nus dans l’herbe rétablit et maintient l’état électrique naturel du corps humain permet de préserver sa santé et le bon fonctionnement de nos organes ( phénomène de décharge électrostatique). L’énergie naturelle primordiale, qui émane de la Terre, est un remède puissant et inégalé ( diminution du stress et de l’anxiété, amélioration de la qualité du sommeil, augmentation de la résistance physique, prévient l’oxydation cellulaire de l’organisme).

Je vous conseille un livre fascinant :

« Connectez-vous à la Terre, peut-être la découverte la plus importante sur la santé! »
De Clinton Ober, Stephen Sinatra M.D, Martin Zucker – éditions VEGA – 360 pages / 2013.

Les SAMI ou ambulances vertes se sont développées depuis une dizaine d’années en Wallonie et à Bruxelles (CRIPI). Ces services d’analyse des milieux intérieurs ont été mis en place par les services provinciaux de l’aide sociale et de la santé et interviennent gratuitement. Les médecins, lorsqu’ils  soupçonnent une maladie liée aux pollutions intérieures, peuvent faire appel à l’ « ambulance verte» de leur province pour compléter leur diagnostic par une enquête environnementale et des prélèvements au domicile du patient. www.sami.be

 

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